Histoire

Saint-Escobille et saint Escobille: étymologie et hagiographie 

Jean-Pierre LIÉNASSON

Sa construction pourrait se située à la fin du XIV° ou au début du XV° siècle (hypothèse). La première mention de ce gros manoir date de 1462 avec le premier seigneur connu de notre village, Guillemot dela Vallée...

De novembre 1627 à fin février 1628 est mis en place le blocus de La Rochelle par une ligne de circonvallation allant d’un côté à l’autre de la baie avec la construction de la fameuse digue. Le 30 mars 1628, La Rochelle se place sous la protection du roi d’Angleterre. En mai et en octobre les tentatives anglaises pour libérer la ville échouent. Le 28 octobre la ville se rend. Louis XIII revient de Paris en passant par Saint-Escobille où il passe une nuit dans le manoir du seigneur d’alors, Monsieur Le Venier. Il fera une entrée triomphale dans La Rochelle le 1° novembre 1628.

Jean Pierre LIENASSON

Jean Pierre LIENASSON

Au XVIII° siècle et jusqu’au milieu du XIX° siècle, il y avait sur le territoire de Saint-Escobille, trois moulins à vent : moulin de Saint-Escobille le Mont Gratté, moulin de Guillerville La Patoulioterie et moulin de Paponville Les deux Muids.

Jean Pierre LIENASSON

Découvrez les voies Gallo-romaines de Saint Escobille

Jean Pierre LIENASSON

« BERTHE VICTOIRE » sonne le sol et pèse 600 Kg. Elle porte en décoration des statuettes : « Sacré cœur de Jésus ; Saint Escobille ; Sainte Barbe ».

« ALICE MARIE PAULINE » sonne le la et pèse 420 Kg. Elle porte en décoration « Saint Escobille ; Sainte Cécile ; Saint Antoine de Padoue ».

La plus petite « EMILIE GERMAINE » sonne le si et pèse 290 Kg. Elle porte comme décorations « Saint Escobille ; Sainte Julienne ; Sainte Jeanne D’Arc ».

23 Septembre 1880 – 28 Juin 1911

« Beauceron » par son utilisation du patois plus que par son lieu de naissance ou de résidence, Gaston Coûté est reconnu maintenant comme « un vrai poète beauceron ».

Meung-sur-Loire, cité des poètes, entre Beauce et Sologne, sur les bords de Loire, cette charmante petite ville a vu naître Jehan Clopinel connu sous le nom de Jehan de Meung, l’auteur de la seconde partie du célèbre « Roman de la Rose ». Puis quelques 150 ans plus tard, un certain François Villon, mauvais escholier, y fut emprisonné sur ordre de Thibault d’Aussigny, l’évêque d’Orléans dans la tour de Manassès de Garlande (du nom d’un autre évêque d’Orléans). Quatre siècles plus tard, Gaston Coûté apportait sa poésie dans la petite bourgade au décor agreste et romantique.

Né aux confins sud-ouest de la Beauce à Beaugency, au Moulin des Murs, rue du Rû, le 23 septembre 1880, ce fils de meunier a passé sa première enfance dans le moulin paternel de Meung-sur-Loire, le Moulin de Clan, sur les Mauves, près de Roudon, hameau situé au nord-ouest de Meung-sur-Loire.

Père Bernard RASTOUL né le 25 mai 1909 à Clamart(92).

Prêtre catholique. - Résistant

Avec un zèle inlassable, il desservait depuis Février 1943 les paroisses de Mérobert, Saint-Escobille, le Plessis-Saint-Benoist et Authon-la-Plaine.

Fin 1943, il recueille deux parachutistes Anglais au lieu dit du Bois Tallemant, soigne l'un deux qui est blessé et les confie à Robert BONNET-DOUCET.

Arrêté par la Gestapo sur dénonciation en janvier 1944, 

Le 14 janvier 1944, la Gestapo perquisitionne l'église et le presbytère, ne désirant pas fuir pour épargner des représailles au village, il se constitue prisonnier.

Conduit à la Kommandantur d'Etampes, puis à Paris interrogé par la police allemande des Saussaies écroué dans la prison de Fresnes, transféré au camp de Royallie Compiègne - Déporté le 4/06/1944 de Compiègne à Neuengamme, matricule 34542  où il décède le 29 janvier 1945.